Charles Maurice PASINO
Homo PictorSculptorQue
L’art : imaginer la fumée pour inventer le feu (approuver tout abus).
Je suis d’essence italo-auvergnate, né un 4 juillet à Nice, il y a quelques lustres déjà.
Fête les 2 mars, 4 novembre, 1er et 7 décembre : c’est comme on veut.
J’ai vendu mes premiers travaux dans la cour de l’école primaire, me faisant payer en billes de verre.
En devenant grand, après quelques vagabondages en Europe et alentours, j’acquiers les techniques de l’estampe et celles de la mosaïque, tout en collaborant avec un atelier de reliure d’art (Raymonde Moretti, à Nice) et une verrerie à Opio. J’apprends même, difficultueusement, la peinture et son latin de cuisine et accède aux arcanes de la terre cuite.
"Je suis un imagier, un fabricateur d’images, taillées ou peintes. Le dessin est pour moi une nécessité, la peinture un besoin, la sculpture une évidence.
Il fut un temps, naguère à peine, où l’on demandait à un peintre : « peignez-moi donc une pomme, un sein, un cheval… » Et voilà que le rapin vous torchait une Vanité, une Madone allaitant, une bataille…selon.
C’était au temps où le peintre avait clients, et clientèle, au sens romain.
Aujourd’hui, on lui demandera plutôt de justifier d’un public, voire de « passer à la télé », et surtout de faire des dossiers. Mais je ne suis pas photogénique, je chante faux, la langue rêche et je n’ai pas la télévision, alors, … je peins, je dessine, ces sortes de choses.
Dilettantisme ? Pourquoi pas, c’est bien là un des derniers refuges de la liberté. "
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Membre de La Maison des Artistes - Sociétaire ADAGP